10/09/2024 - INSTITUTION - 24H au Trot
Les acteurs de la reconversion des chevaux de courses, dont naturellement les trotteurs, seront à l'honneur samedi, lors de la grande réunion des Critériums à Vincennes.
Le trotteur Gaylord Jayf avec un road cart en milieu urbain - © François Simon
Nous vous proposons d'aller à la découverte de différentes expériences de reconversion. Avec François Simon, il s'agit de parler d'attelage de loisir. Le parcours du professionnel installé dans la Sarthe, membre agréé de l'association Passerelle, est singulier. Le sexagénaire a commencé dans le trot dans les années 1970, cumulant les expériences, jeune jockey monté (avec plusieurs victoires à son palmarès) chez Georges Dreux, mais aussi au service d’Yvan Bernard et de petites écuries "en Bretagne, Normandie, Alsace". Parti en Afrique dans les années 1980, il s'initie à l’élevage de l’autruche qu'il développe ensuite à son retour dans le Sud-Ouest de la France où il reste une vingtaine d’années. Revenu dans sa Sarthe d'origine il y a quatre ans, l’homme conçoit depuis des sulkys d’un genre nouveau. "J’ai développé un appareil d’attelage léger, une sorte de sulky biplace inspiré des road carts américains. C’est un produit orienté loisir et longue distance, privilégiant le confort et la sécurité grâce à un fort amortissement. Ils ont la particularité d’être "autopropulsés" par un jeu physique de force, ce qui permet au cheval attelé de tirer très peu en termes d’énergie. Au départ, les chevaux utilisés étaient des pur sang arabes mais, dans la Sarthe, je me suis rendu compte que le trotteur était encore plus adapté à ces activités. Cela va de la sortie loisir, à des déplacements quotidiens ou de la compétition sur longue distance. Le trotteur a une capacité à se déplacer à des vitesses moyennes élevées phénoménales, études cardiaques à l’appui." François Simon couvre tous les besoins de l’attelage en proposant à ses clients des trotteurs réformés et des initiations et formations : "Je parle de resociabilisation des chevaux. Il faut notamment les habituer au trafic et à évoluer au cœur de la cité, un environnement qu’ils ne connaissent pas bien, comme lors de sorties sur les voies vertes. On reprend par exemple l’éducation du cheval avec des codes vocaux et on travaille sur la création d’un binôme avec son meneur." Site : sulkyroadcart.com.
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